T'en a pas marre de l'affaire DSK ?
Bien sûr, on en a tous marre mais c'est un vrai feuilleton, il y a du nouveau tous les jours.
Il n'y a plus tellement de suspense d'ailleurs, la « victime présumée » est noircie de jour en jour tandis que le « coupable présumé » est quasiment blanchi (tout rentre donc dans l'ordre naturel des choses).
Elle avait menti, la femme de chambre. Menti sur la façon dont elle est rentrée aux USA, menti sur sa situation de famille et donc elle pourrait avoir aussi menti sur ce qui s'est passé dans la suite de DSK à New York.
Mois j'ai toujours été sûr qu'on allait trouver qu'elle était louche, cette femme. Si elle n'avait pas quelque peu triché pour être admise dans ce beau pays d'Amérique, elle serait encore à piler le mil dans un obscur village de Guinée et sa fille ne serait pas en train de faire des études. Quand à son compagnon, il est en prison comme bon nombre de noirs américains et ce n'est pas une chose dont on se vante devant un procureur.
Ce qui s'est passé dans la suite royale, c'est au mieux une bonne baise plus ou moins appréciée par la plaignante, au pire on ne le saura jamais.
DSK va donc voir son honneur nettoyé au karcher. Anne Sinclair a pardonné une fois de plus ce coup de canif dans le contrat conjugal (il y en a eu tellement de coups de canif qu'il ne doit en rester qu'une charpie de ce contrat).
Dans peu de temps il va sans doute pouvoir rentrer en France et peut-être même se présenter aux primaires du PS.
Mais boum, nouveau coup de théâtre, voilà qu'une journaliste, en France, dépose une plainte pour agression sexuelle et tentative de viol.
Evidemment, en France, il ne risque pas 74 ans de prison comme en Amérique, tout au plus une réprimande comme au FMI il y a quelques années après une histoire avec une secrétaire.
Mais tout de même, ça fait un peu désordre, ce peut-être futur président de notre république qui saute sur tout ce qui bouge, secrétaires, journalistes et à la rigueur femme de chambre s'il n'y a rien de mieux dans les parages.
J'espère quand même qu'on va pouvoir, au moins pendant quelque temps, parler d'autre chose que de cette triste affaire
