L’argent, les sous, le fric, le pognon, le blé, l’oseille, l’artiche…
La dette, le déficit, les taux d’intérêt, le budget…
Les impôts, les taxes, la rigueur…
Maintenant qu’on a un gouvernement socialiste, on aurait aimé entendre parler de justice sociale, de solidarité, de lendemains qui chantent.
Mais on nous assomme avec des chiffres, des pourcentages de déficits à ne pas dépasser (on reste quand même avec l’idée de continuer à avoir du déficit), d’impôts nouveaux, de taxes supplémentaires.
Tout ça ne constitue pas un idéal bien enthousiasmant.
Je peux comprendre qu’une fois au pouvoir, un gouvernement est confronté à des problèmes très terre à terre, à une réalité contraignante qui exige bien des compromis.
Mais tout de même.
Si nos gouvernements, de gauche ou de droite, ne peuvent rien faire d’autre que de courber l’échine devant les financiers, ça ne sert vraiment à rien d’aller voter.
Les financiers dirigent le monde, tout le monde sait ça, mais ce qu’on attend d’un gouvernement de gauche c’est qu’il tienne tête aux financiers et aux industriels inféodés à leurs actionnaires.
La dette (souveraine ?) ça veut dire que l’on doit de l’argent, mais à qui ? Aux banques que l’on a sauvées du désastre ? Aux spéculateurs à qui la « crise » a rapporté beaucoup d’argent et qui nous le prêtent à des taux usuraires ?
Nous, cher camarade, on ne comprend pas grand-chose à ces problèmes de gros sous. On ne sait pas d’où viennent tous ces milliards dont on nous rebat les oreilles, nous qui ne pouvons pas imaginer des sommes dépassant quelques milliers d’euros.
Je suis désolé, François, mais toute une vie de travail n’a pas réussi à faire de moi un retraité imposable, il va falloir que tu te débrouille sans moi pour résorber le déficit de l’Etat.
Et si tu pouvais oublier un peu ces tristes financiers qui peuvent bien attendre un peu pour récupérer leur pognon et nous parler des idéaux socialistes que tu sembles quelque peu oublier ces temps-ci
