Je sais on est déjà le 6 janvier et je ne suis pas encore venu te présenter, cher confident, mes voeux pour l'année nouvelle. Ne m'en veut pas, j'ai été très occupé avec les fêtes, les visites, les invités,etc.
Et bien voilà, je te présente mes souhaits de bonne et heureuse année pour 2011.
Mais ce serais quoi, pour toi, une année heureuse?
Une année heureuse ce serais bien sûr une année où j'oublierais les soucis de l'âge. Une année où je reprendrais une activité motivante, où je n'aurais plus ces douleurs qui me gâchent la vie.
Ce serais une année où les sans abris se verraient ouvrir toutes les maisons inoccupées.
Où les restaus du coeur fermeraient parce que tout le monde pourrait manger à sa faim.
Où personne ne resterait à dormir et à vivre dans la rue.
Où la solidarité prendrait la place de la charité
Où les salaires seraient convenables pour tout le monde.
Où les loyers seraient adaptés aux revenus de chacun.
Où la Secu rembourserait les soins à tous ceux qui en ont besoin.
Au cours d'une année heureuse, tout le monde pourrait s'offrir quelques semaines de vacances pour oublier les difficultés de la vie.
Les entreprises cesseraient de licencier pour se délocaliser dans des pays où la main d'oeuvre est bon marché.
Les financiers voyous seraient empêchés de mettre le monde en faillite pour se remplir les poches et verraient leur pouvoir décliner.
Le monde ne serait plus gouverné par l'argent.
Le culte du profit serait remplacé par le culte de la justice.
Les riches seraient satisfaits de leur richesse et ne chercheraient pas à accumuler encore plus de biens au détriment des pauvres.
Obama pourrait poursuivre ses réformes sans être paralysé par un congrès conservateur et fachisant.
Les gens se diraient bonjour dans la rue, ne s'insulteraient plus pour une place de parking, peut-être même qu'ils pourraient s'aimer.
Les socialistes cesseraient de se déchirer pour s'occuper enfin de justice sociale.
Une année heureuse serais une année sans Sarkozy, sans sa clique de courtisans qui s'évertuent, pour lui plaire, à pourrir la vie des gens du peuple.
Une année heureuse serait donc pour toi, cher complice, une année de toutes les utopies mais j'ai bien peur qu'un simple souhait ne suffise pas à en faire des réalités.
Bonne année quand même.
