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21 avril 2017 5 21 /04 /avril /2017 16:59

 

 

Premier tour de l’élection présidentielle dans deux jours.
Il est vraiment temps pour les indécis de se décider mais ce n’est pas si simple.

Les gens dont la sensibilité va de la droite extrême à l’extrême droite ont le choix entre Fillon et Le Pen.
Ces deux candidats sont en délicatesse avec la justice et leurs électeurs, s’ils veulent rester fidèles à leurs idéaux, vont devoir voter pour des gens qui ne sont quand même pas des modèles d’honnêteté et de probité.
Leur président(e) restera quelqu’un dont on a le droit de se méfier et dont la parole sera toujours sujette à caution

Les gens de droite qui gardent des scrupules à élire un(e) président(e) qui va trainer ces casseroles vont reporter leurs suffrages sur Macron (ni de gauche, ni de droite).
Un banquier, ça peut leur inspirer confiance même si, il faut bien l’avouer, les banques ne donnent pas toujours l’exemple de la droiture et de la probité (voir les crises et scandales qui ont secoué le monde de la finance).
Un vote Macron, ça n’engage à rien. Si son programme est flou, son CV est rassurant.

Les gens de gauche, s’ils n’ont pas trop de soucis sur l’irréprochabilité de leurs candidats ont, eux aussi un choix bien difficile à faire.
Nous avons bien évidemment Mélenchon et Hamon mais d’autres (petits) candidats peuvent aussi séduire un électorat de gauche : Philippe Poutou ou Nathalie Arthaud.
Tous ce monde là est sympathique mais cette pléthore de candidats pourrait bien coûter une place au deuxième tour à notre ami Mélenchon qui a fait ces temps-ci un bon dans les sondages mais qui va souffrir de ce manque de cohésion.

Il restera aux électeurs indécis de porter leur voix sur ceux que l’on appelle les petits candidats parce qu’ils ne représentent guère qu’eux-mêmes.
Mais ces bulletins-là iront se perdre dans les poubelles des causes perdues.

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1 avril 2017 6 01 /04 /avril /2017 14:41

 

Je ne sais pas toi mais personnellement je commence à saturer avec l’élection présidentielle.
Au début j’ai joué le jeu, écouté les principaux candidats pour essayer de me faire une idée sur ce qu’ils avaient l’intention de faire s’ils étaient élus.
C’est toujours la même chose, ils nous promettent plein de bonnes choses, un prochain paradis sur terre (sauf Fillon qui nous mène à une nouvelle Bérézina sociale) mais, tout au long de leurs meetings, ils ne font que se répéter comme des perroquets (le beau plumage en moins).

Dupont Aignan s’est fâché avec TF1 parce qu’il n’était pas invité à l’émission où ont débattu les 5 principaux candidats.
Evidemment avec 4,5% d’intentions de vote il a bien peu de chances de présider à l’avenir de cette France qu’il aime tant. Invité tout de même par la première chaine, en solo, il s’est déclaré tellement vexé de ne pas jouer dans la cour des grands qu’il a quitté le plateau très en colère, sans même ébaucher son programme (pour la France), si tant est qu’il en ait un.
Toujours à droite, nous avons Fillon. On ne l’entend plus beaucoup tellement les casseroles qu’il traine après lui font du boucan.
Les juges sont vraiment des salauds de mettre en examen ces messieurs-dames candidats sous prétexte qu’ils ont fait des choses que la loi (et la morale) réprouve.
J’ai retenu que cet homme intégre veut supprimer 500.000 fonctionnaires, repousser l’âge de la retraite et faire travailler tout le monde un peu plus.
Sa famille n’a pas eu besoin de travailler pour toucher des salaires que n’oserait pas même imaginer un smigard.
Macron ne veut pas révéler le nom des généreux donateurs qui lui permettent de mener sa campagne ni à droite, ni à gauche (ni au centre ?) qui de ce fait attire tous les indécis sans scrupules.
A gauche car il y a, parait-il, encore une gauche, nous avons Hamon.
Très gentil, Hamon. Son programme est résolument à gauche. Tellement à gauche que bon nombre de ses (anciens) copains socialistes fichent le camp chez Macron (ni de gauche, ni de droite…).
A la gauche de la gauche nous avons notre ami Mélenchon. Toujours battant, plein d’idées nouvelles dont certaines semblent bien difficiles à mettre en place dans notre belle France droitière.
Je n’arrive quand même pas à comprendre pourquoi ces fameuses classes dites populaires ne se mobilisent pas trop en sa faveur. Peut-être qu’il fait un peu peur, les gens veulent du changement mais pas trop.
Ah j’allais oublier la droite extrême.
Si j’en juge par le visible coup de vieux de la candidate FN, ça doit être usant de hurler contre les arabes et autres migrants qui viennent bouffer le pain des français et prendre leurs empois. Faut quand même dire que le travail que nous prennent les arabes, bien peu de français en voudraient.
Sympa, le programme de Marine Le Pen. Elle veut isoler les français du reste du monde, fermer nos frontières pour assurer notre sécurité et nous obliger à consommer français. Hélas, on fabrique tellement peu de choses en France qu’il va falloir nous restreindre sérieusement.
On reviendrait aussi au bon vieux franc français. Je me souviens du cirque quand on est passé à l’euro. Pendant des années on ne savait plus combien valait réellement la baguette de pain. Revivre ça à l’envers ? Non Merci.

Si on en croit les sondages, il va nous rester, au deuxième tour, le choix entre Le Pen et Macron, autant dire entre la peste et le choléra.
Il y a longtemps que je ne suis pas allé à la pèche. C’est peut-être l’occasion de s’y remettre.

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13 mars 2017 1 13 /03 /mars /2017 16:49

 

 

 

 

 

 

Faut-il, encore aujourd’hui, que nous parlions politique, cher e.camarade virtuel ?
Notre prochaine élection présidentielle occupe les journaux, la tele, les réseaux sociaux. Ce qui se passe dans le reste du monde, la guerre contre Daech, la bataille de Mossoul, les fanfaronnades imbéciles de Trump, tout cela passe au second plan.
Car pour nous, français, l’élection d’un président de notre république, un président qui concentre dans ses mains tellement de pouvoir reste un moment extrêmement important.
Et cette fois, il y a bien des chances pour que le résultat de cette élection apporte un grand changement et que ce soit un changement en pire.

Fillon, empêtré dans les casseroles qu’il traîne à grand bruit, risque bien d’entraîner sa famille politique (et sa propre famille) dans une défaite retentissante.
Il était donné OUT et on voyait les rats quitter le navire en attendant de prêter allégeance au prochain champion de la droite.
Mais Fillon reste, il fera peut-être de la tôle dans cinq ans mais auparavant il veut être président de la république. Ceux qui l’avaient abandonné sont bien emmerdés. Ils essaient de revenir mais, même dans ce milieu de girouettes, ça ne fait pas très sérieux.
La gauche « classique » présente un candidat qui est loin de faire l’unanimité dans son parti et qui n’a, dans l’état actuel des choses, aucune chance d’arriver au second tour.
La vraie gauche de Mélenchon n’arrive pas à remonter dans les sondages malgré le talent oratoire de son tribun et la politique vraiment sociale dont il se fait le champion 
Philippe Poutou est le seul ouvrier à oser prétendre à être président. Il n’arrive pas à récolter les 500 signatures qui lui permettraient de présenter sa candidature. Les sondages lui prédisent 0,5% des suffrages. La révolution n’est pas pour demain

Restera donc en lisse Le Pen, extrême droite faschisante, ramassis de toutes les outrances habituelles des partis d’extrême droite.
Et l’ancien banquier Macron. Ah Macron ! Propre sur lui, ni de gauche ni de droite, le chouchou des bobos et de la finance et qui plait à une catégorie de français parce qu’il incarne une tranquillité sans risque.

Comment a-t-on pu en arriver là ? Pourquoi tant de nos compatriotes se laissent charmer par les discours populistes de l’extrême droite ?
Pourquoi les partis de gauche n’arrivent pas à les convaincre de rejoindre leurs rangs ?

La France reste donc un pays de droite.
Un pays qui ne se donne pas d’autre choix que Le Pen ou Macron.
La fachocratie familiale ou la bourgeoisie financière.

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28 février 2017 2 28 /02 /février /2017 09:37

 

 

 

 

 

 

 

Là on est vraiment en train de toucher le fond dans cette campagne présidentielle.
On a eu la minable affaire Fillon qui rémunérait sa famille avec l’argent des contribuables.
On a la mère Le Pen qui paie les employés du FN avec l’argent de l’UE.
Elle refuse de se présenter à la justice. Essaie donc de faire ça si tu as été pris en train de piquer une orange sur le marché, les flics viennent te chercher par la peau du cul.

On a Macron, l’ancien banquier devenu l’idole des bobos de gauche et des déçus du Fillonisme de droite.
On a Bayrou qui vient de renoncer aux 2% de voix qu’il aurait pu obtenir s’il était candidat pour rallier Macron qu’il trainait dans la boue il n’y a pas longtemps.
On a Hamon qui ne veut à aucun, prix se rallier à Mélenchon et Mélenchon qui ne veut pas se rallier à Hamon.
Ils formulent des arguments peu convainquant pour expliquer leurs différences alors que la vraie raison c’est qu’aucun des deux ne veut laisser la place à l’autre pour être LE candidat à la présidence.
Le résultat assuré c’est qu’ils ne le seront ni l’un ni l’autre.

Les américains ont Trump, les Russes ont Poutine, les Turcs Erdogan, les Hongrois Orban. Nous, on a des chances d’avoir Marine Le Pen. Le monde est devenu bien triste.
Tout ça pour te dire combien je suis aujourd’hui désespéré par ces minables joutes électorales, au point que, pour la première fois, je me demande pourquoi (et pour qui) mettre un bulletin dans l’urne.
Le Pen c’est la honte, Fillon c’est la stagnation d’un vieux parti sans ambition, Macron c’est l’ami des bourgeois et de la finance.
Hamon sans Mélenchon c’est la défaite assurée. Mélenchon sans Hamon c’est la défaite assurée.
Tu vois, ça ne sera pas facile d’aller voter en avril.

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16 février 2017 4 16 /02 /février /2017 16:13

 

 

 

 

 

 

Comme mon film télé se terminait de bonne heure ce soir-là, je suis allé jeter un coup d’œil sur l’émission politique de France2 qui recevait Marine Le Pen.
J’ai d’abord été surpris d’entendre que, sur le plateau, tout le monde l’appelait Madame Le Pen. Pourtant elle n’est pas mariée à un monsieur le Pen, on devrait donc lui dire mademoiselle Le Pen, non ?
Puis, avant de zapper rapidement car ce qu’elle racontait ne me passionnait pas, j’ai vu son visage en gros plan et son sourire carnassier qui me fait toujours penser aux dents de la mer. Et j’ai été terrifié en pensant que, bientôt peut-être, elle allait représenter la France
Bon, nos politiques, hommes ou femmes, ne sont pas tenus d’être des canons de beauté.
Mais, en y réfléchissant, je me suis demandé si la laideur n’était pas un atout pour réussir en politique.
Car enfin aucun des présidents de notre république n’aurait pu se flatter d’avoir un physique de jeune premier.
On ne devrait pas s’arrêter à ce genre de détail, on devrait se focaliser sur la beauté des idées mais, restons humains, j’aimerais bien aller voter pour quelqu’un qui, en plus d’avoir des opinions qui me plaisent, aurait un visage avenant et sympathique.
Je sais bien que la beauté n’a jamais été synonyme de capacité à conduire un pays et les américains sont encore bien plus mal servis que nous avec leur président épouvantail.
Mais quand même, on aurait un beau gars ou, mieux encore une belle fille pour nous représenter, je sentirais peut-être s’épanouir ma fierté d’être Français.

Hamon fait penser à je ne sais quel petit animal timide, il a du mal à faire vraiment sérieux et je ne le vois guère dans la peau d’un président de la république.
Macron ne serait pas mal s’il mettait des semelles compensées et s’il savait rester calme car, lorsqu’il se lance dans des envolées lyriques, il devient franchement ridicule (comme certaines de ses idées).
Nous avons encore le sinistre Fillon qui a toujours l’air de sortir d’un enterrement (l’enterrement de ses espoirs de devenir président ?).
Les autres candidats sont sans grande importance. On ne les voit pratiquement jamais et on ne les verra plus du tout après l’élection.
II nous reste Mélenchon. Ce n’est pas précisément le Beau Serge mais il a quand même une certaine prestance, un look qui, lorsqu’il calme un peu ses ardeurs guerrières, est assez sympathique.
Je me demande si je ne vais pas encore être contraint de voter pour lui en avril.

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9 février 2017 4 09 /02 /février /2017 15:14

 

 

 

 

 

 

Là maintenant, on est en plein dans la politique.
On ne parle plus que de ça et ça ne se calmera pas jusqu’à l’élection présidentielle puis à celle des législatives.
Il faut admettre qu’il y a du spectacle, encore plus depuis que nous avons eu droit à l’hologramme de notre ami Mélenchon.
Il y a du suspense avec l’affaire Fillon. Un homme intègre, Fillon et qui aime tellement sa femme qu’il la paie (avec l'argent public) pour qu’elle reste à la maison.
Il y a un brin de comédie avec Benoit Hamon qui, bien sûr, n’envisage pas de faire alliance avec Mélenchon mais qui va faire équipe avec ceux avec qui il était en désaccord complet lorsqu’ils étaient au gouvernement.
Il y aurait eu un beau pari à faire par les gens de gauche en votant pour Vals aux primaires socialistes. Si Hamon n’avait pas été vainqueur, les (rares) socialistes qui sont encore de gauche auraient peut-être rejoint Mélenchon ce qui aurait créé une vraie force de gauche.
Maintenant c’est fichu puisqu’il y aura au moins deux candidats à gauche et l’électorat de cette tendance n’est pas assez important pour sortir vainqueur en se dispersant.

Au deuxième tour, restera-t-il en lice un type pas très clair qui, s’il n’est pas un escroc n’en est tout de même pas très loin et une femme aigrie, raciste et fermée au reste du monde ?
Elle est pas belle la France ??

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2 février 2017 4 02 /02 /février /2017 08:51

 

 

 

 

 

 

Je me suis absenté quelques jours et il s’en est passé des choses pendant ce temps -là !
La primaire socialiste a vu la victoire de Benoit Hamon.
Hamon a un programme très à gauche, somme toute assez proche de celui de Mélenchon. La sagesse voudrait que les deux hommes se rencontrent pour décider lequel des deux aura le plus de chances de remporter la prochaine élection présidentielle.
Mélenchon a de l’expérience, c’est un vrai tribun qui sait remuer les foules.
Hamon est jeune et plein d’enthousiasme.
Le problème c’est que ces deux-là ont la même ambition : devenir le prochain Président de la République Française.
Je leur propose une solution. Après la Révolution, il y a eu le triumvirat : trois hommes à se partager le pouvoir. Instaurons un duumvirat où nos deux champions de la gauche pourront régner ensemble.

A droite, ça ne s’arrange pas. Voilà que leur candidat est empêtré dans des histoires de fric pas claires.
Il aurait fait profiter toute sa petite famille du bon argent public. Cet argent qui vient de nos impôts et que raflent avec appétit nos heureux élus.
Emplois fictifs pour Madame et les enfants, emplois très très bien payés.
Quand on voit les sommes que représentent ces petits arrangements, des millions d’euros, on a l’impression que, pour ces gens-là, l’argent n’a pas la même valeur que pour nous.
Comment peuvent-ils imaginer ce que peut être un salaire de smignard et même d’ouvrier qualifié ?
La très chrétienne famille Fillon aurait-elle fait un gros péché en s’appropriant frauduleusement l’argent des contribuables ? Un péché qui, n’étant pas avoué, ne saurait être pardonné.

La caste Le Pen n’est pas en reste. Leur candidate est accusée de payer les collaborateurs du FN avec l’argent si largement distribué aux élus européens pour leurs « frais de fonctionnement ».

Alors, tous pourris ?? C’est une bonne question.

Pendant ce temps-là le nouveau et ignoble président des Etats Unis détricote joyeusement toutes les avancées sociales si difficilement acquises pendant la présidence Obama.

La vie est partout en train de devenir bien triste.

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22 janvier 2017 7 22 /01 /janvier /2017 16:44

 

 

 

 

 

 

Déjà on avait le trou dans la couche d’ozone, le réchauffement climatique, la fonte des glace du Pôle Nord.
On avait Daech, l’Etat islamique, la guerre au Yemen.
On avait Poutine, Bachar el Hassad, Erdogan, (Marine le Pen).
On avait pas mal de soucis à se faire.
Maintenant, en plus, on a Trump.
Comment un type comme lui a-t-il pu devenir le président d’un des états les plus puissants du monde ?
Là vraiment, les américains sont tombés bien bas.
Car enfin, même si le système des grands électeurs reste pour moi un mystère, ce nouveau président a été élu de manière démocratique par le peuple américain.
Il y a bien évidemment des opposants mais c’est tout de même une majorité qui a porté au pouvoir ce gros lard hurlant et gesticulant.
Comment le peuple américain a-t-il pu élire ce type qui ne vit que pour l’argent et les putes, qui méprise les femmes et n’a que mépris pour tout ce qui n’est pas américain. Américain et riche.

Les Etats Unis d’Amérique ont une histoire bien chargée.
Ils sont nés du génocide des indiens, premiers habitants du continent.
Ils se sont enrichis par l’exploitation des esclaves noirs importés d’Afrique dans des conditions ignobles.
Ils ont conquis l’ouest par la force des armes dont la détention est encore revendiqué aujourd’hui comme un droit absolu (et pourquoi pas un permis de tuer).
Ils ont fait de la richesse une religion et de la religion une force pour exploiter le peuple.

Moi qui ne porte pas trop l’Amérique dans mon cœur, j’avais révisé mon opinion quand Obama était devenu président.
Que cette nation depuis toujours méprisante envers les gens de couleur ait élu à sa tête un homme de couleur, cela pouvait engendrer beaucoup d’espoir.
Malheureusement, confronté à un congrès qui lui était hostile, Obama n’a pas pu réaliser les rêves qu’il portait avec un certain nombre d’américains.
Le rêve américain va-t-il se limiter au pouvoir de l’argent, à la richesse incarnée par leur nouveau président et par les ministres milliardaires qu’il vient de nommer ?
Le rêve américain qui n’a été possible que grâce aux millions d’immigrés qui ont construit l’Amérique va-t-il s’enfermer derrière le mur élevé face au Mexique et les taxes douanières brandies face au reste du monde ?
Le rêve américain est-il en train de devenir un cauchemar ?

Allez j’arrête, voilà que je sens renaître mon antiaméricanisme primaire.


 

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Published by lejeune
18 janvier 2017 3 18 /01 /janvier /2017 15:21

 

 

 

 

 

 

 

Fatigué de t’entretenir de politique, je voudrais aborder aujourd’hui des sujets plus personnels, de ceux dont je sais que tu raffole en ta qualité de journal intime.

Il y a eu pas mal de morts ces temps-ci.
Victimes de la guerre contre Daech, émigrants noyés en Méditerranée, ceux qui ont trouvé la mort sous les bombes de Bassar El Hassad ou de Poutine ou dans les attentats terroristes
Il y a eu des morts illustres, de ceux dont on parle avec respect et dont la vie est devenue exemplaire depuis qu’ils ont disparus : acteurs, chanteurs, politiciens.
Pourtant, gens du peuple sans importance ou personnages célèbres, ils ne sont plus que des carcasses pourrissantes, à même la terre ou dans des cercueils capitonnés.
Tu sais que je ne crois pas au ciel, à l’enfer, à une vie éternelle dans un autre monde. Pour tout dire, je trouve terrifiant cette notion de vie éternelle.
Se retrouver pour toujours avec des milliers, des milliards de gens morts avant nous, en attendant les milliards qui vont suivre.
Et je me demande où on mettrait tout ce monde.
Les croyants nous parlent du ciel. D’accord c’est grand, le ciel mais c’est où le ciel des morts ? Entre les étoiles ? Dans de lointaines planètes ? Dans un monde parallèle ?
Il faut être infiniment plus intelligent que moi pour imaginer des trucs pareils (ou complètement barjo).
Et l’enfer ? C’est où l’enfer ?
Un endroit de malheur, de tortures, un endroit tellement épouvantable que les pires geôles de nos sadiques dictateurs sembleraient des séjours idylliques.
Et condamner qui que ce soit à subir de tels supplices pendant l’éternité, ça dépasse en cruauté tout ce que l’on peut imaginer.
Quand je pense que nos aimables autorités catholiques nous promettent ce charmant séjour si on s’écarte quelque peu de leurs commandements ou simplement pour ne pas avoir été baptisé.
Le prophète des musulmans n’est pas plus drôle et les damnés de Mahomet sont promis à une éternité largement aussi abominable que les damnés de nos papes.
Tous ces porte-paroles du Tout Puissant finiraient par nous faire douter de son infinie bonté.

Alors, comme toujours, dans l’état de semi veille qui est le mien au petit matin et qui est parfois l’occasion de réfléchir à des sujets de haute tenue (!), je me suis persuadé que l’au-delà, si au-delà il y a, devait être tout à fait différent de ce que l’on nous raconte et que la vie éternelle devait s’organiser autrement pour devenir supportable.
Non vous n’allez pas faire vivre ensemble, pour l’éternité, le pape et Martin Luther, sœur Theresa et Mata Hari ou la comtesse Du Barry, Zinedine Zidane et ce joueur italien qui lui a fait rater sa sortie de l’équipe de France (et perdre du même coup la coupe du monde).
Quand on bascule dans l’éternité, il serait bien que l’on se retrouve avec des gens qui, sur terre, ont partagé un peu les mêmes valeurs.
Je vois bien Napoléon dans un paradis ou un enfer où il fréquenterait quelque joyeux drilles de son acabit comme Gengis Khan, Tamerlan ou Attila et autres conquérants peu économes en vies humaines.
De Gaule pourrait enfin s’entretenir amicalement avec Churchill, Alexandre le Grand ou Louis XIV.
Jean Paul II serait entouré des saintes qu’il vénérait et de celles dont il a assuré la canonisation.

Ce genre d’éternité, entre gens du même monde, me semblerait plus vivable et permettrait de supporter une immortalité qui devrait tout de même se révéler longue, très longue, trop longue.
Peut-être vaut-t-il mieux espérer que tout se termine avec notre pauvre vie terrestre, même si notre orgueil de chef d’œuvre de la création devait en prendre un sacré coup.

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10 janvier 2017 2 10 /01 /janvier /2017 09:52

 

 

 

 

 

 

Ils veulent tous être président.
Pour un homme politique, c’est le sommet de sa carrière, avec tous les avantages que cela procure : voyages, réceptions, (femmes), notoriété, excellent salaire, nourri et logé.
On peut donc comprendre l’empressement de tant de nos politiques à se déclarer candidats.
Mais quelles sont leurs réelles motivations ?
Ils vous diront tous que c’est pour le plus grand bien, le salut de LA FRANCE
Car ils aiment la France, n’est-ce-pas.


Ils aiment aussi, sans doute, le faste de l’Elysée, le plaisir d’être regardés par le monde entier, de susciter l’admiration, l’amour… ou la haine mais surtout pas l'indifférence.
Ils aiment la fonction mais aussi le salaire qui va avec et tous ces avantages payés par le peuple français qu’ils aiment tant mais à qui ils coûtent très cher.
Ils aiment se dire que bien des femmes ne rêvent que d’être séduites par un homme arrivé au sommet de l’état (un certain genre de femmes).
Ils rêvent des voyages qu’ils vont faire dans l’avion présidentiel, loin des blaireaux qui doivent se contenter de la classe touriste des compagnies low coast
Et, quand ils arrivent à destination, ce sont les embrassades avec les grands de ce monde, les réceptions grandioses, les discours (écrits par un assistant), les repas de gala. De quoi flatter un ego qui n’a jamais flirté avec la modestie.

Ca fait bien des raisons pour désirer devenir président de la république. En plus, bien sûr, de vouloir sauver la France.
Et puis ils sont bien meilleurs que tous ceux qui les ont précédés et c’est pourquoi les français qui veulent que ça change (en mieux) doivent voter pour eux.
Il y aura sans doute, parfois, des décisions difficiles à prendre mais ils seront entourés par d’excellents spécialistes, par des conseillés éclairés.

Le problème c’est que, même après des primaires au sein des partis qui en laissent quelques-uns sur la touche, il en reste encore beaucoup sur la liste des prétendants.
Surtout que certains, pour être au moins sûrs de participer au premier tour des élections, ne s’embarrassent pas de cette histoire de primaires et se présentent directement. On n’est jamais aussi bien servi que par soi-même.
Seulement voilà, à la finale, la finale du deuxième tour, il n’y aura qu’un président.
Et pour les autres, adieu notoriété, salaire, admiratrices, voyages, il ne reste qu’une amère déception qui les versera dans l’opposition, un rêve qui se brise comme le pot au lait de la pauvre Perette.
Et la prochaine élection présidentielle c’est pour dans cinq ans !!

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