Quelques députés ont été frappés par la grâce.
Ils se sont tout à coup aperçus qu’ils bénéficiaient de privilèges exorbitants et que c’était peut-être une raison pour que tellement de citoyens ne respectent plus les membres du parlement.
Trop loin des soucis du commun des mortels, trop payés, trop d’avantages qui se justifient mal surtout en période de « crise ».
Quelques députés donc se sont déclarés prêts à nous jouer la nuit du 4 août, la nuit de l’abolition des privilèges.
Je ne te dis pas comment leur déclaration a été reçue par leurs compagnons d’hémicycle.
C’est bien simple, ils se sont quasiment fait injurier, traiter d’emmerdeurs, mis au ban de la société des élus.
Il parait que les autres ne leur parlent plus.
C’est que ces messieurs y tiennent à leurs privilèges ils s’y accrochent comme la bernique au rocher.
La crise leur passe très haut au-dessus de la tête. C’est à nous, les électeurs de se serrer la ceinture pour payer la note.
Voilà-t-il pas qu’ils veulent supprimer les régimes spéciaux des retraites et c’est vrai qu’en toute justice tout le monde devrait avoir les même droits en la matière.
Tout le monde sauf nos députés qui bénéficient d’un régime tout à fait spécial et infiniment plus généreux que notre régime à nous, le petit peuple sur lequel ils règnent sans mesure.