bonne année

Il est de coutume, au commencement d'une année, de formuler des voeux. Que l'année soit bonne, qu'elle apporte bonheur, santé, etc...
Je viens donc te souhaiter une bonne et heureuse année, cher vieux complice et confident, ainsi qu'aux (rares) lecteurs de ces chroniques.
Et pourtant...
Pourtant rien, absolument rien, n'annonce que cette année sera meilleure que celle qui vient de s'écouler.
Le temps est mauvais en ce début de janvier, la neige est tombée en abondance en des lieux aussi improbables que la Bretagne ou la Normandie.
Si l'on pavoise dans les stations de ski, les routiers sont bloqués sur des parkings glacés, les automobilistes patinent à qui mieux mieux.
Les gens, de plus en plus nombreux qui vivent dans la rue ne savent plus où se mettre. Il fait très froid, les foyers de secours sont surchargés. Les bénévoles des associations caritatives sont débordés, tristes de ne pouvoir venir en aide, faute de moyens, à ceux qui ne peuvent attendre de secours que d'eux puisque l'état se désintéresse de ces gens là.

Les hommes politiques qui ont en main la destinée de notre pays affichent toujours la même mine épanouie et satisfaite.
Il semble qu'aucun malheur ne puisse les atteindre, convaincus qu'ils sont les meilleurs et que la France a une chance inouie de les avoir aux commandes.
Pourtant les usines continuent de fermer pour s'en aller vers des pays qui leur assure un plus grand profit grâce qux bas salaires des "indigènes".
Les banquiers et autres traders se versent des bonus extravagants comme si la crise ne leur avait rien appris.

Et voilà qu'avant même que j'aie eu le temps de te transmettre cette missive, une terrible catastrophe s'est abattue sur Haïti, l'ile de toutes les misères.

Cette année 2010 commence bien mal.
Espérons qu'elle nous apporte quand même quelques évènements heureux