Pays surendettés – Les agences de notation baissent les notes des pays de la zone euro – Rigueur inévitable – Qui va payer ?
La situation est grave, on ne parle plus que de ça.
Les « sommets » se succèdent à un rythme endiablé.
On voit bien que, en réalité, les décideurs ne savent plus quoi faire.
Mais comment a-t-on pu en arriver là ?
Comment tous ces éminents économistes ont-ils pu ne pas voir ces dettes ahurissantes s’accumuler ?
La vérité c’est que l’Etat est en faillite parce que nos élus ont été, depuis des décennies des nullités en matière de gestion.
Ils ont laissé les financiers, les banquiers les mener par le bout du nez.
Ils ont emprunté sans mesure à des taux prohibitifs.
Ils ont dépensé sans compter et trop souvent pour des projets sans intérêt (contrairement aux prêts bancaires).
Donc il va falloir faire des économies et trouver de nouvelles recettes
.Le président ne va pas baisser son salaire indécent.
Il ne va pas vendre « Sarko one », cet avion qui nous a coûté si cher.
Il ne va pas restreindre le train de vie de l’Elysée et de sa ribambelle de rejetons qui vivent à nos crochets.
On n’économisera pas sur le salaire de nos ministres
On n’économisera pas sur les « sommets » à répétition qui ne servent à rien et qui nous coûtent très cher.
On n’économisera pas sur les avantages extravagants des députés et des commissaires européens.
On économisera sur les retraites
Peu importe que, dès l’âge de 45, 50 ans, il soit difficile de trouver un emploi.
Les chômeurs coûtent moins cher que les retraités (surtout les retraités de haut niveau) et on peut les radier facilement alors qu’on n’ose pas encore éliminer les retraités (sauf que les travaux pénibles en aident certains à mourir prématurément).
On économisera sur notre Sécurité Sociale qui est déjà bien mal en point.
On économisera sur le nombre de profs dans nos écoles.
On économisera sur le service public.
Et on augmentera ici ou là la TVA pour que ceux qui ne gagnent pas assez pour payer l’impôt sur le revenu soient quand même taxés.
On est bêtes nous, cher vieux copain, ça n’est pas pour rien que tu es « le journal d’un vieux con », mais je n’arrive pas à comprendre comment, en ces temps de crise où on nous répète à longueur d’antennes que la situation est vraiment grave, des gens puissent encore, sans vergogne, gagner des montagnes d’argent pendant que le populo est saigné à blanc.
Bientôt ce sera les élections présidentielles et on est beaucoup à espérer être débarrassés de Sarko mais j’ai tout de même envie de dire à François Hollande :
« Tu ne vois pas dans quel merdier tu vas te fourrer, François ?
Tu crois pouvoir régler la situation en essayant d’être juste un bon gestionnaire ?
Mais c’est impossible.
Les capitalistes ne te laisseront pas mettre les pieds dans leurs cuisines sordides.
Les capitalistes ne te laisseront pas toucher à leurs exhorbitants privilèges ni à leurs fortunes scandaleuses.
Si tu n’as pas les couilles de mettre en route une vraie révolution, tire-toi de cet imbroglio.
Et laisse-les donc se dépêtrer avec cette abominable chienlit où ils sont en train de s’enliser ».
